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corbow
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Le CORBEAU c'est ainsi que l'on me nomme ! Savez-vous pourquoi ? parce que je suis un messager
Catégorie :
Blog Société
Date de création :
24.09.2007
Dernière mise à jour :
24.09.2007

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UN AUTRE MONDE EST POSSIBLE!...

Publié le 24/09/2007 à 12:00 par corbow
Jeunesse du monde, ce message est pour toi.
Notre systeme capitaliste accompagné de son néo-liberalisme et de sa mondialisation de la misere est en marche...
Ce systeme soit-disant fabuleux met notre avenir en péril !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Il est temps de nous réveiller...
Un peu partout sur le globe, nous pouvons constater l'emergence d'une conscience citoyenne et politique ; celle-ci est l'unique moyen que nous avons pour contrer l'avancée du plan pour le nouvel ordre mondial.
Jeunesse du monde, l'avenir nous appartient, ne laissons pas cette immonde élite du monde detruire nos futurs... Agissons!
Je vous entend deja : "mais qu'est-ce qu'on peut faire !?"
La lutte est possible par biens des manières :
_assiociations (humanisme, don de soi.)
_à notre niveau (discutions et sens critique partagés dans notre entourage.)
_etc, etc...
Mais la seule vrai réponse se touve dans les URNES...
A nous de jouer, nous sommes tous concernés
EN PRENDRE CONSCIENCE IL FAUT !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!



"http://www.sosmyblog.com"

A SAVOIR ABSOLUMENT!!!!!!!

Publié le 24/09/2007 à 12:00 par corbow
Voici quelques bonnes définitions, prises sur le site "Appel aux sans voix"

Alter-mondialisme

L'alter-mondialisme est le mouvement d'opposition à la mondialisation néolibérale, qui prône une nouvelle organisation de l'économie mondiale, dont la finalité ne serait plus le profit économique mais le bien commun de l'humanité.
Même si la première manifestation alter-mondialiste a eu lieu "officiellement" à Seattle en 1999 pour protester contre une réunion de l'OMC, on peut aussi dater la naissance de ce mouvement lors de l'insurrection zapatiste contre les accords de l'ALENA, le 1er janvier 1994.
Depuis, ce courant est porté par les différentes manifestations anti-OMC, anti-G8, les forums sociaux européens et mondiaux, mais également les différentes luttes locales aux quatre coins du monde.


Banque Mondiale et FMI

La Banque mondiale et le Fond Montétaire International (FMI) sont deux organisations internationales jumelles.
Leur rôle est d'accorder des crédits aux pays connaissant des dettes extérieures et des difficultés financières. Elles leur impose en contrepartie certaines politiques économiques.
Si, officiellement, leur mission est de lutter contre la pauvreté, en réalité, elles ne font que la créer et l'entretenir.
Ces organismes endettent les pays déjà pauvres et appliquent des politiques comme les privatisations, qui permettent aux puissances industrialisées (les pays occidentaux) de conserver leur main mise sur les richesses de ces pays (néocolonialisme).
Ils ont systématiquement soutenus des dictatures, menant une politique très souvent en violation des droits humains fondamentaux.


Capitalisme et néolibéralisme

Le capitalisme est un dogme politique et économique basé sur le profit, la propriété privée et l'accumulation du capital.
Dans un régime capitaliste, les moyens de productions (les différentes entreprises) n'appartiennent pas à ceux qui les font vivre (les ouvriers ou employés), mais aux dirigeants de ces entreprises, qui font donc beaucoup d'argent sur le travail de tous les autres.
Le capitalisme est donc un système qui sert ceux qui possèdent déjà, rendant « les riches de plus en plus riche, et les pauvres de plus en plus pauvres ».
Le néolibéralisme est la suite du capitalisme.
Il se définit par la diminution du rôle des Etats par rapports aux lois du marché, dicté par l'OMC et les grandes multinationales.
Cela signifie que les Nations, leurs lois et leurs constitutions n'ont plus autorité par rapport au commerce et doivent se plier aux volontés des grandes entreprises, au détriment de la santé, de l'éducation, de l'éthique...


Colonialisme et néocolonialisme

Le colonialisme est la domination directe (politique, militaire et économique) d'un Etat sur un autre territoire occupé.
Dans les années 60, les différentes colonies ont peu à peu gagné leur « indépendance ».
Mais ces territoires étaient source de trop de richesses pour que les pays colonisateurs les laisse réellement devenir indépendants.
Ils ont donc mis en place une politique de colonisation indirecte, ou néocolonialisme.
Le néocolonialisme est une domination détournée des « anciennes » colonies, par la voie économique (les pays colonisateurs possèdent les entreprises et la plupart des richesses du pays), financière (grâce aux politiques de la Banque Mondiale, du FMI, et de l'OMC) et culturelle (on essaye d'imposer le mode de vie occidental partout).


Françafrique

Le terme Françafrique désigne le systeme politique criminel visant à maintenir la main-mise de la France sur ses anciennes colonies d'Afrique.
Depuis leur indépendance dans les années 60, les différents gouvernements français se sont assurés le controle d'une grande majorité de présidents et dictateurs africains: Omar Bongo (Gabon), Gnassingbé Eyadéma (Togo), Paul Biya (Cameroun), Denis Sassou-Nguesso (Congo), Blaise Compaoré (Burkina Faso), ou Idriss Déby (Tchad).
La Francafrique est basée sur le pillage des richesses naturelles, la corruption et le détournement de l'argent de l'aide au développement.


OMC

L'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) se présente comme la seule organisation internationale qui s'occupe des règles régissant le commerce entre les pays.
L'OMC pose le problème de la non séparation des trois pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire), qui est pourtant la base de toute démocratie.
En effet, non seulement cet organisme établit les lois du commerce international (pouvoir législatif), les fait appliquer (pouvoir exécutif), mais règle aussi les différents litiges commerciaux entre états, grâce à l'ORD (organe de réglement des différents), sorte de tribunal interne de l'OMC (pouvoir judiciaire).
Alors que cet organisme prétend lutter pour plus d'égalité et de liberté en matière de commerce, il ne fait que soumettre économiquement les pays en voix de développement.
Sous couvert de "libre-échange", l'OMC ne favorise véritablement que le profit des grandes multinationales occidentales, au détriment des réalités sociales humaines.
De plus, tous les membres de L'OMC n'ont pas la même implication ni la même influence dans l'organisation. Généralement les pays les plus pauvres comme le Sénégal, le Guatemala ou le Koweit ne sont pas autant considérés que les Etats-Unis ou Taiwan.
L'OMC, au même titre que la banque mondiale ou le fond monétaire international, est donc actuellement utilisé par le système pour maintenir la crise mondiale et assurer la mainmise des pays occidentaux dans l'économie mondiale.
Ce rapport de domination économique entretient le néocolonialisme à travers les privatisations, les inégalités de subventions, de taxes douanières, mais également à travers tout le processus de brevetabilité du vivant, qui vise à transformer chaque chose en marchandise (et donc en profit), telle que l'eau, les différentes espèces végétales et animales, et même les différents gènes humains.


Un autre monde est possible, maintenant!
Alors rendez-vous aux forums "Appels aux sans voix" dans toutes la France...ou venez discuter sur le forum internet: Forum "Appel aux Sans Voix"

A voir aussi, le site de "La rage du peuple", le collectif de Keny:
La rage du peuple.org

Le contrat de ceux qui ne font rien

Publié le 24/09/2007 à 12:00 par corbow
Le contrat de ceux qui ne font rien
Mes chers amis,
Le 11 septembre marque le triste anniversaire d'une catastrophe hautement symbolique pour l'humanité.
Peu importe nos croyances ou nos idées politiques, le système mis en place dans notre monde libre repose sur l'approbation tacite d'une sorte de contrat passé avec chacun d'entre nous, dont voici dans les grandes lignes le contenu:

1) J'accepte la compétition comme base de notre système, même si j'ai conscience que ce fonctionnement engendre frustration et colère pour l'immense majorité des perdants.

2) J'accepte d'être humilié ou exploité à condition qu'on me permette à mon tour d'humilier ou d'exploiter quelqu'un occupant une place inférieure dans la pyramide sociale.

3) J'accepte l'exclusion sociale des marginaux, des inadaptés et des faibles car je considère que la prise en charge de la société a ses limites.

4) J'accepte de rémunérer les banques pour qu'elles investissent mes salaires à leur convenance, et qu'elles ne me reversent aucun dividende de leurs gigantesques profits (qui serviront a dévaliser les pays pauvres, ce que j'accepte implicitement). J'accepte aussi qu'elle prélèvent une forte commission pour me prêter de l'argent qui n'est autre que celui des autres clients.

5) J'accepte que l'on congèle et que l'on jette des tonnes de nourriture pour ne pas que les cours s'écroulent, plutôt que de les offrir aux nécessiteux et permettre à quelques centaines de milliers de personnes de ne pas mourir de faim chaque année.

6) J'accepte qu'il soit interdit de mettre fin à ses jours rapidement, en revanche je tolère qu'on le fasse lentement en ingérant ou en inhalant des substances toxiques autorisées par les états.

7) J'accepte que l'on fasse la guerre pour faire régner la paix.
J'accepte qu'au nom de la paix, la première dépense des états soit le budget de la défense. J'accepte donc que des conflits soient créés artificiellement pour écouler les stocks d'armes et faire tourner l'économie mondiale.

8) J'accepte l'hégémonie du pétrole dans notre économie, bien qu'il s'agisse d'une énergie coûteuse et polluante, et je suis d'accord pour empêcher toute tentative de substitution s'il s'avérait que l'on découvre un moyen gratuit et illimité de produire de l'énergie, ce qui serait notre perte.

9) J'accepte que l'on condamne le meurtre de son prochain, sauf si les états décrètent qu'il s'agit d'un ennemi et nous encouragent à le tuer.

10) J'accepte que l'on divise l'opinion publique en créant des partis de droite et de gauche qui passeront leur temps à se combattre en me donnant l'impression de faire avancer le système. j'accepte d'ailleurs toutes sortes de divisions possibles, pourvu qu'elles me permettent de focaliser ma colère vers les ennemis désignés dont on agitera le portrait devant mes yeux.

11) J'accepte que le pouvoir de façonner l'opinion publique, jadis détenu par les religions, soit aujourd'hui aux mains d'affairistes non élus démocratiquement et totalement libres de contrôler les états, car je suis convaincu du bon usage qu'ils en feront.

12) J'accepte l'idée que le bonheur se résume au confort, à l'amour, au sexe, et la liberté d'assouvissement de tous les désirs, car c'est ce que la publicité me rabâche toute la journée. Plus je serai malheureux et plus je consommerai: je remplirai mon rôle en contribuant au bon fonctionnement de notre économie.

13) J'accepte que la valeur d'une personne se mesure à la taille de son compte bancaire, qu'on apprécie son utilité en fonction de sa productivité plutôt que de sa qualité, et qu'on l'exclue du système si elle n'est plus assez productive.

14) J'accepte que l'on paie grassement les joueurs de football ou des acteurs, et beaucoup moins les professeurs et les médecins chargés de l'éducation et de la santé des générations futures.

15) J'accepte que l'on mette au banc de la société les personnes agées dont l'expérience pourrait nous être utile, car étant la civilisation la plus évoluée de la planète (et sans doute de l'univers) nous savons que l'expérience ne se partage ni ne se transmet.

16) J'accepte que l'on me présente des nouvelles négatives et terrifiantes du monde tous les jours, pour que je puisse apprécier a quel point notre situation est normale et combien j'ai de la chance de vivre en occident. Je sais qu'entretenir la peur dans nos esprits ne peut être que bénéfique pour nous.

17) J'accepte que les industriels, militaires et politiciens se réunissent régulièrement pour prendre sans nous concerter des décisions qui engagent l'avenir de la vie et de la planète.
18) J'accepte de consommer de la viande bovine traitée aux hormones sans qu'on me le signale explicitement. J'accepte que la culture des OGM se répande dans le monde entier, permettant ainsi aux trusts de l'agroalimentaire de breveter le vivant, d'engranger des dividendes conséquents et de tenir sous leur joug l'agriculture mondiale.

19) J'accepte que les banques internationales prêtent de l'argent aux pays souhaitant s'armer et se battre, et de choisir ainsi ceux qui feront la guerre et ceux qui ne la feront pas. Je suis conscient qu'il vaut mieux financer les deux bords afin d'être sûr de gagner de l'argent, et faire durer les conflits le plus longtemps possible afin de pouvoir totalement piller leurs ressources s'ils ne peuvent pas rembourser les emprunts.

20) J'accepte que les multinationales s'abstiennent d'appliquer les progrès sociaux de l'occident dans les pays défavorisés. Considérant que c'est déjà une embellie de les faire travailler, je préfère qu'on utilise les lois en vigueur dans ces pays permettant de faire travailler des enfants dans des conditions inhumaines et précaires. Au nom des droits de l'homme et du citoyen, nous n'avons pas le droit de faire de l'ingérence.

21) J'accepte que les hommes politiques puissent être d'une honneteté douteuse et parfois même corrompus. Je pense d'ailleurs que c'est normal au vu des fortes pressions qu'ils subissent. Pour la majorité par contre, la tolérance zéro doit être de mise.

22) J'accepte que les laboratoires pharmaceutiques et les industriels de l'agroalimentaire vendent dans les pays défavorisés des produits périmés ou utilisent des substances cancérigènes interdites en occident.

23) J'accepte que le reste de la planète, c'est-à-dire quatre milliards d'individus, puisse penser différemment à condition qu'il ne vienne pas exprimer ses croyances chez nous, et encore moins de tenter d'expliquer notre Histoire avec ses notions philosophiques primitives.

24) J'accepte l'idée qu'il n'existe que deux possibilités dans la nature, à savoir chasser ou être chassé. Et si nous sommes doués d'une conscience et d'un langage, ce n'est certainement pas pour échapper à cette dualité, mais pour justifier pourquoi nous agissons de la sorte.

25) J'accepte de considérer notre passé comme une suite ininterrompue de conflits, de conspirations politiques et de volontés hégémoniques, mais je sais qu'aujourd'hui tout ceci n'existe plus car nous sommes au summum de notre évolution, et que les seules règles régissant notre monde sont la recherche du bonheur et de la liberté de tous les peuples, comme nous l'entendons sans cesse dans nos discours politiques.

26) J'accepte sans discuter et je considère comme vérités toutes les théories proposées pour l'explication du mystère de nos origines. Et j'accepte que la nature ait pu mettre des millions d'années pour créer un être humain dont le seul passe-temps soit la destruction de sa propre espèce en quelques instants.

27) J'accepte la recherche du profit comme but suprême de l'Humanité, et l'accumulation des richesses comme l'accomplissement de la vie humaine.

28) J'accepte la destruction des forêts, la quasi-disparition des poissons de rivières et de nos océans. J'accepte l'augmentation de la pollution industrielle et la dispersion de poisons chimiques et d'éléments radioactifs dans la nature. J'accepte l'utilisation de toutes sortes d'additifs chimiques dans mon alimentation, car je suis convaincu que si on les y met, c'est qu'ils sont utiles et sans danger.

29) J'accepte la guerre économique sévissant sur la planète, même si je sens qu'elle nous mène vers une catastrophe sans précédent.

30) j'accepte cette situation, et j'admets que je ne peux rien faire pour la changer ou l'améliorer.

31) J'accepte d'être traité comme du bétail, car tout compte fait, je pense que je ne vaux pas mieux.

32) J'accepte de ne poser aucune question, de fermer les yeux sur tout ceci, et de ne formuler aucune véritable opposition car je suis bien trop occupé par ma vie et mes soucis. J'accepte même de défendre à la mort ce contrat si vous me le demandez.

33) J'accepte donc, en mon âme et conscience et définitivement, cette triste matrice que vous placez devant mes yeux pour m'empêcher de voir la réalité des choses. Je sais que vous agissez pour mon bien et pour celui de tous, et je vous en remercie.
Si vous êtes contre, vous pouvez toujours mettre en oeuvre les ressources de l'amitié et de l'amour, de la fraternité et de la responsabilité partagée, réfléchir, concevoir, oser et tisser, comme le permet l'Internet... tout retard rapproche du néant.
Fait par amitié sur la Terre, le 11 septembre 2003
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10 bonne raisons pour une nouvelle revolution

Publié le 24/09/2007 à 12:00 par corbow
10 bonne raisons pour une nouvelle revolution
Les causes de la Révolution de 1789 sont à nouveau réunies: injustices criantes et accaparement du pouvoir par une caste de privilégiés. Voici donc 10 bonnes raisons de faire à nouveau la Révolution...



1_ La hausse des prix de 40% - La misère en travaillant
A l'occasion du passage à l'Euro, les prix des produits de base ont augmenté de 40%, au bénéfice des entreprises de la grande distribution. Mais officiellement, l'inflation pendant cette période n'a été que de 2%.

Alors que les prix augmentent, les salaires réels (après impôts, taxes et cotisations diverses, loyer, eau et électricité) n'ont pas augmenté depuis 20 ans, et les salariés ne bénéficient jamais des fruits de la croissance, malgré les fantastiques bénéfices réalisées par les entreprises.

Aujourd'hui, le salaire d'une majorité de salariés est à peine suffisant pour assurer la survie quotidienne. Autrefois, les seuls pauvres étaient des chômeurs. Avec le "nouvel ordre économique", il est devenu normal d'être pauvre en travaillant.

Dans le même temps, les multinationales affichent des profits records qui bénéficient pour l'essentiel aux actionaires, rarement à l'investissement, et jamais aux salariés.



2_ Deux poids et deux mesures pour les salariés et les dirigeants d'entreprises
L'écart entre les salaires est devenu astronomique. Par ailleurs, lorsqu'un salarié commet la moindre faute, il est licencié sans pitié. Le plus souvent, il est même licencié sans avoir commis de faute.

Dans le même temps, les dirigeants qui ont ruiné leur entreprise conservent leur poste en bénéficiant même d'une augmentation de salaire (comme Serge Tchuruk à Alcatel), ou bien ils reçoivent des millions d'euros d'indemnités de départ (comme Michel Bon à France Telecom, ou Jean-Marie Messier à Vivendi Universal, parti avec 20 millions d'euros, soit 27.600 fois les indemnités de chômage du salarié de base).

En 2002, le salaire moyen des PDG des grandes entreprises françaises était de 2.070.000 euros par an. Pour gagner la même somme, un salarié de base devrait travailler pendant 172 ans. (*)

(*) entreprises du CAC 40, l'indice boursier des 40 plus grandes entreprises françaises
Pour la liste complète des salaires des patrons du CAC 40, voir l'article sur le "capitalisme vampire"



3 _ Deux poids et deux mesures pour la justice
Selon la constitution et la déclaration des droits de l'homme de 1789, la justice est la même pour tous. La réalité est devenue bien différente.

Alors qu'on accorde toujours plus de liberté aux entreprises, le citoyen ordinaire est soumis à une répression policière de plus en plus oppressante, et à des réglementations de plus en plus contraignantes. A la moindre faute de sa part, les sanctions sont impitoyables.

Récemment, un automobiliste a été condamné à 2 ans de prison ferme pour un excès de vitesse qui n'a pas causé d'accident. Une mère de famille peut être condamnée à 4 mois de prison ferme si ses enfants ne sont pas allés à l'école. Et José Bové a été condamné à 18 mois de prison ferme pour avoir arraché des plants de maïs transgéniques dans un champs.

Dans le même temps, et dans des affaires qui ont causé des préjudices beaucoup plus graves, les élites politiques et économiques bénéficient d'une impunité systématique. Ainsi, Jean-Claude Trichet (ancien président de la Banque de France et membre du Groupe de Bilderberg) a été "totalement blanchi" à propos des malversations financières du Crédit Lyonnais. De même, Roland Dumas a échappé à une condamnation dans l'affaire d'Elf-Aquitaine, des frégates de Taiwan et de leurs commissions occultes. Et dans l'affaire du "sang contaminé", le ministre de la santé Edmond Hervé a été condamné à quelques mois de prison ferme, mais a été "dispensé de peine" par le tribunal. Etc, etc...



4 _ Le décalage entre les impôts élevés et l'inefficience croissante des services de l'état
Malgré la médiocrité des services publics, les impôts demeurent à des niveaux très élevés. En additionnant l'impôt sur le revenu, les impôts locaux, l'impôt foncier, la TVA et les taxes sur l'essence, les prélèvements de l'état représentent plus de la moitié du revenu d'un salarié moyen.

Dans le même temps, la qualité de l'éducation se dégrade faute de professeurs en nombre suffisant, faute de locaux adaptés, et faute d'un matériel pédagogique moderne (ordinateurs, magnétoscopes, etc.).

Pire encore est le délabrement des services de santé. Dans les hôpitaux, il devient habituel que des blessés attendent pendant 24 heures sur un brancard dans les couloirs, faute de chambres et de personnel médical. Les opérations sont réalisées "à la chaîne" et les erreurs médicales se multiplient. A cause du manque d'hygiène dans les hôpitaux, les malades ont 1 chance sur 4 d'être contaminés par des maladies nosocomiales mortelles ou fortement invalidantes, causées par des bactéries devenues résistantes aux antibiotiques et qui abondent en milieu hospitalier (à cause de l'emploi abusif des antibiotiques par les médecins).



5_ Le sabotage organisé des services publics pour justifier leur privatisation
Les gouvernements organisent le sabotage des services publics dont l'inefficience est ensuite utilisée comme prétexte pour justifier leur privatisation.

Voici ce que l'on peut lire à propos de l'éducation publique dans un document de l'OCDE, l'organisation des Maîtres du Monde qui est également à l'origine de l'AMI:

"Si l'on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles et aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d'élèves ou d'étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d'inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l'enseignement.
Cela se fait au coup par coup, dans une école et non dans un établissement voisin, de telle sorte qu'on évite un mécontentement général de la population." (extrait du "Cahier de politique économique" n°13 de l'OCDE)



6_ La corruption à tous les niveaux de l'Etat
Le décalage entre les impôts élevés et la médiocrité des services de l'état est causé principalement par la corruption, présente à tous les niveaux de l'administration: commune, département, région, état.

Une autre cause de ce décalage est le train de vie somptuaire des ministres et des hauts fonctionnaires: luxueux appartements et voitures de fonction, déplacements en avion et en hélicoptère, voyages à l'étranger, nombreuses escortes de motards, gardes républicains mobilisés pour un protocole pompeux, repas avec les mets les plus raffinés, cocktails et réceptions dont le coût atteint couramment 100.000 euros pour une soirée... Tout ceci est une autre façon de détourner l'argent du contribuable.



7_ Les subventions abusives distribuées par l'Etat aux entreprises
Si l'état manque d'argent pour l'éducation, la santé ou les retraites, c'est aussi à cause des subventions abusives versées à des grandes entreprises, sous prétexte qu'elles vont créer des emplois, et quelquefois sans prétexte du tout. Puis une fois les subventions empochées, l'entreprise délocalise ses usines dans un pays où la main d'oeuvre est encore moins chère, ou la fiscalité plus avantageuse.



8_ La tromperie des "35 heures"
En 1998, le gouvernement de Lionel Jospin présentait sa grande mesure sociale: le passage aux 35 heures de travail hebdomadaire (au lieu de 39 auparavant), en échange d'une baisse des salaires, de l'instauration de la "flexibilité" (une mesure que les entreprises réclamaient depuis 20 ans), et d'une baisse des cotisations sociales des entreprises. Le résultat est aujourd'hui un déficit de 12 milliards d'euros de la Sécurité Sociale. Un déficit qui devra être payé par les salariés (si les cotisations augmentent), ou bien par les contribuables (si l'état prend en charge le déficit), ou encore par la population dans son ensemble (si les remboursement de soins diminuent).

Autrement dit, le gouvernement Jospin a fait un "cadeau" aux salariés, tout en leur demandant de payer pour ce cadeau. En fait, les salariés ont même payé un prix supérieur à la valeur du cadeau.

Pour éviter que les salariés s'aperçoivent de la supercherie, le MEDEF (le syndicat des entreprises) a pris soin de protester vigoureusement contre les 35 heures.



9_ Les accords multilatéraux négociés dans le dos des citoyens et qui vident la démocratie de son contenu
Depuis 10 ans, le pouvoir réel a été transféré progressivement et discrètement vers des organisations non-élues (OMC, OCDE, Commission Européenne) qui sont entièrement au service d'intérêts particuliers (intérêts des entreprises multinationales) au lieu de l'intérêt général. Les accords multilatéraux (AMI, AGCS) élaborés dans le secret et l'opacité par ces mêmes organisations ont vidé la démocratie de son contenu. Ces accords réduisent en effet considérablement le pouvoir et le droit des états à jouer leur rôle de régulation dans le domaine économique, social, et environnemental.



10_ Le saccage de l'environnement par les entreprises, en toute impunité
Par la pollution, le CO2, la déforestation, la destruction des paysages sauvages et de la biodiversité, les "prédateurs" saccagent la nature en toute impunité. L'homme et l'environnement sont sacrifiés aux intérêts économiques des multinationales, et un avenir bien sombre se dessine pour les générations futures. Le point de non-retour écologique est sur le point d'être franchi. Pour les citoyens de cette planète, c'est maintenant qu'il faut agir.